Fréderic Dechaux
Fonctionnaire en semaine, penseur et rêveur dominical. Né en 1968, en Normandie, couche sur papier des pensées fragmentaires depuis 30 ans. Fortement influencé par les moralistes de langue française (La Rochefoucauld, Chamfort, Cioran ) 3 recueils publiés :
Réflexions buissonnières, aux Éditions Unicité
Recueil d’aphorismes légers et primesautiers (ou pas…)
Chaque plongée dans la clarté de l’instant vous illumine l’esprit avec plus de force que toute autre drogue. Jouissance dans la solitude de l’élan vers l’infini et de la présence au monde.
À en croire Shelley, on se préparait déjà, au tout début de l’ère moderne, en Occident, à subir l’emprise de la finance (marchandisation du monde, réification des êtres, uniformisation des comportements).
L’anéantissement de l’Homme trouve son origine dans l’universalisation de ce processus.
L’ornithorynque à lunettes, aux Editions Tarmac
Chroniques philosophico-poétiques
Rien autour de nous imprégné de la Singularité première. L’incarnation étouffe sous les masques. L’espace social s’assimile à un guignol. Il s’y joue de mauvaises comédies de boulevard dont j’aimerais éviter de rester un personnage dérisoire. Des comédies aux antipodes de la civilisation. Loin de la Grèce. Loin de la Renaissance. Et donc loin du présent. Un pauvre spectacle inutile, répétitif, sans cohérence, sans belle scène, sans dialogue consistant, sans rythme, sans énergie, sans âme, sans ambition artistique, sans
souffle de vie, d’éternité…
Instantanés de plénitude, aux Editions Douro
Recueil d’aphorismes exaltés et roboratifs
Notre esprit. – Notre esprit reste un lointain reflet de notre être – moins ample, moins riche, moins limpide que ce dernier. La philosophie et la spiritualité ont tenté pendant des siècles de dépasser les comportements archaïques du Cro-Magnon : elles n’y sont pas parvenues à l’échelle de l’espèce, mais elles ont rendu possible les expériences des singularités. Abolir les idéologies. – Il ne se trouve pas encore d’idée assez puissante pour rendre définitivement obsolètes toutes les formes d’idéologies.